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arpoma.com/mp3@/SCHUBERT, variations pour flute et piano D802, 01 introduction andante - MAGRITTE, Ekphrasis.mp3


MAGRITTE (Rene), Ekphrasis - SCHUBERT, variations pour flute et piano D802, introduction ()    (agrandir)


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La nuit venue, on y voit plus clair

Roland TOPOR



René MAGRITTE - Ekphrasis
Le dessin de Magritte est aussi simple qu'une page empruntée à un manuel botanique: une figure et le texte qui la nomme. Or, ce qui donne à la figure son étrangeté, ce n'est pas la «contradiction» entre l'image et le texte. toute la fonction d'un dessin si savant, si académique est de susciter la reconnaissance, de permettre à l'objet qu'il représente d'apparaître sans hésitation ni équivoque.

Illustr musicale: SCHUBERT - variations pour flute et piano D802 - introduction
Introduction et variations pour flûte et piano sur Trockne Blumen, D.802, est une des rares pièces d’un compositeur de premier plan de la période romantique du répertoire des flûtistes. C’est l’unique œuvre de musique de chambre avec flûte de Schubert. Le thème de la pièce est celui du lied Trockne Blumen (fleurs séchées) no 18 pour ténor et piano du cycle La Belle Meunière D. 795 sur des poèmes de Wilhelm Müller. L’histoire est celle du désespoir d’un jeune meunier éconduit par la fille de son nouveau maître. La belle meunière dont il est tombé amoureux, d’abord bienveillante, lui préfère ensuite un chasseur. Ce poème commence la phase finale du cycle qui mène au suicide. Le désespoir se traduit musicalement par une marche funèbre, sonnerie de glas en mi mineur, à laquelle s’oppose une évocation en mi majeur du printemps où le meunier sera absent qui exprime une douleur encore plus grande.
L’introduction prépare l’atmosphère et met en place progressivement la structure rythmique du thème. Quelques notes ornementales sont ajoutées à celui-ci. Les 7 variations mettent successivement en valeur le piano et la flûte, les 5 premières jouent sur l’opposition entre mi majeur et mi mineur, la 6e étant entièrement en do mineur, la dernière en mi majeur. La pièce met en valeur l’expressivité de la flûte de l’époque de Schubert et représente également une démonstration de virtuosité de l’instrument de 5 à 8 clés, intermédiaire entre le traverso à une clé de l’époque baroque et du début du classicisme et le modèle de flûte actuelle mis au point par Théobald Boehm au milieu du XIXe siècle.